La FFC interpelle les assureurs
La Fédération française de carrosserie réclame à son tour que les assurances soutiennent leurs partenaires carrossiers. A la différences des autres syndicats, elle s'appuie sur les demandes collectées lors de la consultation d'une partie de ses adhérents.
Après publication de son étude commandée au GiPA, la FFC s’adresse à la présidente de la Fédération française des assurances. Dans une lettre ouverte, elle lui transmet les doléances de ses 1 300 carrossiers adhérents envers les assureurs dans le contexte de la crise du Covid-19. Les attentes des réparateurs vis-à-vis des assurances concernent à la fois leurs positions de client et de partenaires.
En tant qu’assurés, 68 % d’entre eux demandent que le statut de « catastrophe naturelle » soit donné à l’actuelle pandémie, pour que la clause de perte d’exploitation soit déclenchée afin d’indemniser leurs baisses d’activité. Comme partenaires, l’ensemble des carrossiers interrogés demandent que les frais de décontamination des véhicules réparés et ceux prêtés aux clients soient pris en charge par les apporteurs d’affaires. Ils leur réclament aussi une participation aux frais de service à domicile (SAD) préconisés en attendant le retour de confiance des sinistrés. Enfin, la FFC avertit qu’elle surveille les conditions de remise de prix des carrossiers contre l’apport de certains volumes dans leurs ateliers…
Ces demandent sont relayées alors que certains assureurs ont déjà fait des gestes commerciaux vers leurs assurés. Il est probable, qu’ils en réaliseront aussi vers les réparateurs. Mais si vraisemblablement les coûts de décontamination et de SAD seront partiellement ou entièrement pris en charge… D’autres dédommagements seront plus compliqués à obtenir pour les réparateurs. Reste à voir jusqu’où les assureurs sont prêts à soutenir les carrossiers dont ils ont besoin pour réparer les véhicules de leurs clients…