Le véhicule d'occasion garde la cote en février

Muriel Blancheton
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Ce secteur garde définitivement le cap et le moral ! Les ventes de véhicules d'occasions poursuivent envers et contre tout leur ascension avec pour février 493 156 immatriculations enregistrées (+0,2% sur un an). Au cumul des deux mois, on atteint presque le million d'unités écoulées. Autre tendance, toujours ce net détachement des segments des 2 à 5 ans ainsi que celui des plus âgés.

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Certes, depuis janvier 2021, le marché est légèrement négatif à -1,8%, mais le phénomène est principalement lié aux 2 jours ouvrés en moins. Sans cela, le marché aurait été en croissance de 3,1% ! Une démarcation nette avec le marché VN, en recul de 21%, lié au report des commandes en fin d’année 2020 et aux difficultés de livraison et de la pénurie des semi-conducteurs électroniques, observées sur le trimestre. Attention cependant, tout n'est pas rose pour le VO également perturbé « par le manque d’approvisionnement dans le segment très jeunes occasions (Location courte durée...), segment qui s’effondre de 37% au bénéfice des véhicules un peu plus âgés de 2 à 5 ans. A l’autre bout du spectre, les véhicules les plus anciens connaissent un regain d’intérêt avec une hausse soutenue, la croissance venant principalement des véhicules équipés de motorisations Diesel », explique Vincent Hancart, le directeur général d’AutoScout24 France.

Parmi les autres tendances frappantes :

  • Les marques Premium sont toujours plébiscitées par les Français.
  • Les motorisations Diesel sont en légère baisse (-2.6%) alors que les motorisations essence sont stables.
  • L'hybride et l'électrique progressent vigoureusement avec respectivement +71 % et +89 %.
  • Le marché est occupé par les particuliers qui détiennent 51% du gâteau, contre 38,4 % pour les pros et 11% pour les importateurs.
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Evolution par âge

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Le segment des très jeunes occasions (moins de 1 an) chute de -37.3%, en raison du manque d’offres. Le cœur de l’occasion (les 2-5 ans) est en nette croissance de +9 %, soit +8.8% de part de marché, segment dans lequel le consommateur peut trouver des motorisations essence en quantité. Le segment de 6-10 ans est stable, essentiellement dominé par des Diesel dont les consommateurs sont moins friands. Le segment des plus âgés vendus par les particuliers (plus de 16 ans) profitent également d’un regain d’intérêt en croissant de +7.3% soit +7.1% de part de marché.

Evolution par motorisation

Les motorisations Diesel sont en légère baisse (-2.6%) alors que les motorisations essence sont stables. Leur part de marché reste largement au dessus de 50% (soit 57%). La baisse des Diesel est compensée par les hybrides et les électriques qui progressent vigoureusement avec respectivement +71 % et +89 %.

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Evolution par marque

Parmi les marques françaises, Peugeot tire son épingle du jeu avec un niveau identique par rapport à février 2020 alors que Renault (- 5.5%) et Citroën (- 4.4%) sont en net recul. Seule DS enregistre une belle performance avec +14.5%. Les marques Premium s’en sortent beaucoup mieux avec Audi (+10.2%), BMW (+8.5%), Mercedes (+3.5%), Land-Rover (+9.4%) ou Mini (+12.5%). Comme en janvier, Porsche enregistre la plus forte croissance avec (+21.4%) en un an.

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Muriel Blancheton
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