Nexus Automotive France se voit en 3e force

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Près de huit mois après la constitution de la « division » France, son président Philippe Guyot affiche sa feuille de route.

Au menu : recrutement de nouveaux adhérents et consolidation des volumes d’achat.

Son ambition : asseoir sa position de troisième force dans l’Hexagone construite sur un actionnariat d’entreprises à forte identité et parfois concurrentes (Alternative Autoparts, Aniel Marketplace, Apprau et ID Rechange) rapidement rejointes par Exadis (Renault/Mobivia) et le distributeur spécialisé Mannes. Aux manettes, Philippe Guyot a réussi à faire exister cette « troisième force » qui fédère 338 entreprises et trente-six plateformes pour totaliser un total de 800 M€ de business. Premier signe tangible de synergies : la consolidation des achats avec déjà trente accords nationaux signés avec les équipementiers. L’entité tricolore est maintenant prête à accélérer et à entrer en « phase de recrutement actif ».

Recrutement et diversification

Dans le viseur, des groupes déjà importants pouvant devenir actionnaires, ou des petites et moyennes structures (jusqu’à 20 M€) qui pourraient trouver sens à intégrer Alternative Autoparts ou ID Rechange. Deux autres chantiers sont ouverts : un déploiement sur le PL et sur le négoce carrosserie pour accompagner le déploiement par ID Rechange de l’enseigne Nexus Carrosserie. Ces trois axes devraient permettre d’atteindre le palier du milliard d’euros de CA à l’horizon 2023 !

Objectif : rationaliser les flux logistiques

Autre axe de mission : l’impérative optimisation des coûts via la mutualisation du back-office. Comme les autres acteurs, Nexus France ne pourra pas faire l’économie de repenser les flux logistiques. « La rationalisation de la logistique est fondamentale, sachant que l’acheminement d’une pièce du site de production à un atelier peut coûter 40 à 60 % du prix final avec onze changements de main ! » Au niveau européen, Nexus International vient ainsi d’ouvrir un hub en Pologne pour couvrir l’Europe de l’Est et pourrait faire de même à l’Ouest. Brique par brique, Nexus Automotive France pourrait donc bien faire mentir ceux qui pensent qu’il n’y a plus de place sur nos marchés matures pour de nouvelles organisations mutualisantes.

Caroline ridet

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Réunir les six membres du groupe sous la même bannière « en respectant leur identité » était un marqueur fort pour la structure française du groupement international. Les Nexus France vont ainsi partager un espace commun de ce salon format « itinérant » qui se tiendra six samedis consécutifs (du 25 septembre au 30 octobre) dans six grandes villes de France : Avignon, Lille, Lyon, Mulhouse, Nantes et Toulouse. De quoi exposer « l’unité » en harmonisant la présence des membres Nexus Automotive France.

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