Oscaro remet la gomme

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Croissance à deux chiffres, confiance des clients et rentabilité opérationnelle retrouvées… Bilan 2019 satisfaisant mais non chiffré pour le pure-player sauvé des eaux par Parts Holding Europe en 2018 et qui aurait retrouvé son chiffre d’affaires emblématique de 300 M€. 2019 aura donc été l’année du retour dans le vert pour Oscaro avec un « Net Promoter Score » (fidélité des clients) ayant atteint 40 % – contre 10 % dans la période de crise de l’entreprise – et un taux de retours ramené à 5 %. De quoi envisager de nouveaux développements.

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En premier lieu, le site BtoC va élargir son offre. Il relance le business du pneumatique, tenté du temps de l’ancienne équipe, puis abandonné. Pour revenir sur ce produit d’appel, le site a reconstruit un moteur de recherche spécifique (par marque et dimensions), opérationnel en avril. De même, il devrait élargir son panel de fournisseurs. « Nous n’avons pas l’ambition de détrôner les spécialistes du pneu en ligne mais de répondre à une demande de nos clients », assure Jan Löning. Le DG voudrait amener le pneumatique à représenter 5 à 10 % du CA global du site, contre 1 % aujourd’hui. Sauf que fidèle à l’ADN Oscaro, il n’envisage toujours pas d’y associer le service d’atelier de montage. Doctrine ou nécessité de ménager les adhérents distributeurs Autodistribution de PHE ? « Nous préférons être bon sur ce que nous savons bien faire. Comme nous restons sur notre marché du BtoC, nous ne pensons pas être en mesure de gérer un réseau de partenaires monteurs », balaie Jan Löning.

Autre projet 2020 : pousser l’internationalisation pour passer de 10 à 30 % du CA réalisé hors Hexagone. Aujourd’hui actif en Espagne, au Portugal et dans la partie francophone de la Belgique, deux nouveaux pays seront ouverts cette année. On n’en saura pas plus sauf sur les zones visées : germanophone, italophone et néerlandophone…. En clair, à part l’Allemagne, là où PHE est actif ! Et c’est bien la seule concession faite aux possibles synergies avec son actionnaire, pas de mélange des genres ! Car il n’est toujours pas question de s’appuyer sur la puissance logistique de PHE. Enfin, le DG reconnait être en réflexion pour le développement d’une MDD – « car nous n’avons pas encore trouvé de marques crédibles pour l’entrée de gamme » – comme sur un possible ancrage physique auprès de la clientèle. À ce sujet, l’annonce d’un possible partenariat avec le groupe Casino pour l’installation de comptoirs dans ses magasins est toujours dans l’air du temps.

Caroline Ridet

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