Oscaro élargit ses horizons avec le vitrage

Caroline Ridet
Le pure-player vient d’enrichir son catalogue de vitres latérales. La prochaine étape pourrait-être la mise à disposition de pare-brise.
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Quatre mille références sont proposées en ligne. La gamme Vitrage d’Oscaro inclut les vitres latérales fixes, ouvrantes, les custodes ainsi que les vitres de porte arrière battantes. Les organes sont expédiés de l’entrepôt d’Argenteuil (95). Un pari du pure-player qui note que « rares sont les e-commerçants à être présents sur ce segment ».

Reste que cette nouvelle offre pose question, à l’instar du pneumatique lancé en 2018. Car le credo clairement revendiqué d’Oscaro est le service au « bricoleur » qui pourrait être freiné par la technicité de l’intervention. « Le changement des vitres latérales est une opération semi-technique à la portée de quelqu’un déjà capable de changer des lève-vitres. Or, nous vendons déjà beaucoup ce type d’organe. C’est une extension crédible de notre offre pour laquelle nous sommes sûrs de bien faire les choses », justifie Jan Löning, DG d’Oscaro. Qui note que l’expédition de ce produit est également simple.

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... en attendant le pare-brise ?

Reste à voir comment va fonctionner la vente de ce produit vitrage, le plus souvent traité dans le cadre d’une couverture assurance, donc avec une prestation assurée par un professionnel. Oscaro se glisse donc dans la niche des automobilistes ne souhaitant pas déclarer le sinistre (franchise, risque de malus…) « qui pour quelque dizaine d’euros trouvent plus simple de se débrouiller tout seul ».

La tentation du pare-brise – « valeur essentielle du vitrage » – pourrait être la prochaine étape, sachant tout de même qu’elle pourrait buter sur la complexité du montage comme de l’expédition. « Nous avançons pas à pas. Nous verrons l’évolution de notre activité vitrage actuelle pour laquelle nous sommes sûrs de bien faire le travail. » Prudent donc, mais Jan Löning n’exclut rien. « Nous sommes toujours en recherche de développement de business sur lesquels nous pouvons être crédibles, faire du chiffre d’affaires et gagner de l’argent. » Donc à suivre.

Caroline Ridet

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