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Pièces en ligne : Orginauto arrête, Vroomly hérite

Caroline Ridet
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Mobivia vient de baisser définitivement le rideau de son site BtoB de vente de pièces en ligne racheté en 2018. Et c’est à Vroomly Parts, la dernière née des marketplaces PR, qu’Origauto passe le relais pour traiter sa clientèle.

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« Nous ne sommes ni une place de marché, ni un site d’intermédiation et encore moins un site web BtoC. Nous sommes un distributeur traditionnel qui achète ses pièces aux équipementiers et les revend uniquement aux réparateurs que nous facturons. Le tout en mode 100% digital », assumait-on fièrement chez Originauto à l’été 2020, au moment de la relance d’une mouture revue et corrigée suite au rachat par Mobivia du site de pièce en ligne lancée en 2014 par Autopass sur un format très innovant.

Las… cet axe revendiqué pur BtoB n’aura une fois encore pas montré son efficience avec un Originauto – comme Otop il y a quelques mois – qui n’y a pas survécu. Depuis le 1 octobre, Originauto a fermé le robinet et arrêté de livrer ses clients. Chez Mobivia, on ne souhaite pas commenter cette cessation d’activité.

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Vroomly prend le relais

Mais pour ne pas laisser les clients sans solution digitale d’appro, le site leur a proposé une mise en relation avec Vroomly Parts, le comparateur- place de marché monté il y a un an par le site d’intermédiation.

Pourquoi Vroomly ? Sans doute parce que Mobivia est aussi actionnaire de la startup, « parce que nous avons la même approche du marché », complète Alexandre Douchez, dirigeant d’Originauto. « Il s’agissait aussi pour Mobivia d’assurer une continuité de service. Ce choix est un signe de confiance et valide notre process qui est reconnu par ses paires (et concurrents) comme une solution crédible et fiable », se réjouit Alexis Frérejean, CEO et créateur de Vroomly .

Concrètement, selon nos informations, on parle d’une centaine de garagistes en portefeuille dont une partie aurait acceptée d’être contactée pour changer d’e-fournisseur. Pas de quoi bouger les lignes pour la marketplace qui revendique un matelas de clients putatifs avec ses 3950 garagistes connectés via son service d’intermédiation.

En revanche, outre de libérer un peu de bande passante, ce nouvel échec BtoB digital semble donner un avantage au modèle BtoBtoC « Nous passons d’une phase test à un business qui se pérennise et qui prend de l’ampleur. » Alexis Frérejean annonce un catalogue de 500 000 références, agrégation des stocks de ses partenaires distributeurs qui peuvent ainsi promettre une livraison en H+4.

Le patron vise plus de 3 M€ de CA 2021 avec un panier moyen de 800 € par mois et « avec un objectif atteignable de 15 M€ en 2022, si nous restons sur le trend actuel ».

Caroline Ridet
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