La création d’une filière de recyclage et de réutilisation des pièces de poids lourds est à l’étude. Car, à la différence des secteurs du VP et du VUL, celui du PL n’est pas soumis à des contraintes en matière de recyclage des véhicules. Aussi, financés par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le premier constructeur VI du marché français et le spécialiste de la PIEC* Indra analysent les besoins et impératifs pour mettre en place la distribution de pièces de réutilisation. Ce dernier réfléchissait déjà depuis plusieurs années aux opportunités de la pièce de réemploi dans le monde des poids-lourd…A l’issu d’un an d’étude, leur rapport présentera un état des lieux de la gestion actuelle de fin de vie des VI. Il devrait aussi exposer les pistes de ce marché potentiel, avec son organisation logistique et le système de distribution qu’il requiert. Il s’appuiera sur les initiatives de Renault Trucks en matière d’économie circulaire. En effet, le constructeur a consacré son usine de Bourg-en-Bresse (01) au reconditionnement et à la transformation de VO. Tandis que celle de Limoges (87) est consacrée à la remise à neuf de ses boîtes de vitesse et moteurs pour l’échange standard sur les véhicules du groupe Volvo. De son coté, Indra (propriété de Renault et Suez) apporte son expérience acquise en recyclant les VP. Ses 200 salariés ont ainsi généré un CA de 58,4 M€ en 2018… *Pièce issue de l’économie circulaire.
