Bernard Bourrier, Autovision : "Il faut sauver le soldat Contrôle Technique"

Emmanuel Varrier
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Bernard Bourrier Autovision

Mille emplois non pourvus dans le secteur, un parc auto vieillissant, une pyramide des âges qui s’érode et de nouvelles missions à venir à l’image du contrôle technique des deux-roues ! Bernard Bourrier, le patron d'Autovision, tire la sonnette d'alarme...

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Inquiétudes affichées par Bernard Bourrier à la tête d’Autovision (1065 centres et 4 millions de contrôles par an au compteur), et à l’occasion de son passage à Metz fin mai histoire de prendre la température terrain de ses troupes. « Le constat est simple : des centres peuvent définitivement fermer à défaut de personnel ou de repreneur en cas de départ à la retraite. Le service de proximité se voit menacé, les délais de prise de rendez-vous s’allonger et la surenchère des salaires sur le marché du travail fait craindre une répercussion sur les prix, explique le président d’Autovision. Sans compter l’impact économique ! L’effet redistributif du contrôle technique génère un CA de 1,5 Md€ en moyenne chaque année sur la réparation automobile. » La solution ? Tenter d’attirer les jeunes diplômés de l’automobile vers ces métiers. « Ils sont trop méconnus ! Les jeunes de la filière auto n’ont pas forcément connaissance des opportunités qu’offrent nos centres. » Créer des vocations apparaît vital pour le secteur. « Le volume de contrôles augmente chaque année de 2 % et il y a beaucoup plus de VO aujourd’hui que de VN sur le marché. » Sans parler de l’arrivée prochaine du contrôle technique des deux-roues...

Emmanuel Varrier
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