La RSE selon Carter-Cash
Carter-Cash annonce l’ouverture d’un magasin à Lambres-lez-Douai (59). Ce site, pilote en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE), met en œuvre les pistes explorées par l’enseigne pour baisser son empreinte carbone et valoriser le capital humain de l’entreprise. Avant leur éventuel déploiement à l’échelle nationale…
Il y a un an, Carter-Cash modifiait son organigramme en créant une direction dédiée au développement durable et chapeautée par William Ternynck. Objectif : élaborer une stratégie RSE à l’heure où les attentes des consommateurs et leurs comportements d’achat – en matière automobile comme ailleurs – changent radicalement. C’est pour valider les pistes explorées par cette nouvelle direction que le nouveau magasin de Lambres-lez-Douai, dans les Hauts-de-France, est érigé en véritable laboratoire des solutions imaginées par l’enseigne pour être davantage éco et socio-responsable. Les tests grandeur nature portent ainsi sur trois axes : environnement, social et économique.
Miser sur l’économie circulaire
Soucieux de répondre aux besoins nouveaux des clients automobilistes, le réseau du groupe Mobivia aux 77 centres annonce s’engager vers davantage d’intégration de l’économie circulaire dans ses politiques de vente et d’achat. Ainsi, plusieurs références ont disparu des rayons car non réparables, ou trop difficiles à recycler (lingettes jetables par exemple), tandis les emballages plastiques disparaissent progressivement, à l’image des housses de siège, dont le packaging est désormais en carton. Dans le même logique, le vrac est testé ; non seulement il limite la consommation de contenants plastiques, mais il évite aussi le gaspillage, le client ne prenant que ce dont il a besoin.
Stratégie QSE et sobriété énergétique
Pour lutter contre la pénibilité au travail et optimiser la sécurité de ses collaborateurs, le site de Lambres-lez-Douai se dote de deux chaînes de montage de pneumatiques (photo ci-dessous) permettant de limiter la manutention des enveloppes, la répétition de postures inconfortables et donc les TMS. C’est aussi l’opportunité de féminiser cette filière. Cette technologie d’appareil, importée de Belgique, est dite "low tech", c’est-à-dire moins consommatrice d’énergie et plus facilement réparable.
Pour limiter sa consommation d’énergie, l’enseigne annonce en parallèle remplacer les compresseurs d’air de ses ateliers (20 % d’économies attendus) et équiper ses sites d’éclairage LED et de thermomètres dans tous les locaux des magasins. Les équipes sont en outre sensibilisées aux gestes quotidiens permettant de réduire la consommation d’électricité.