Saint Amand Service France (AAG), Cora (PHE) et Aniel sont légalement obligés de distribuer des pièces d’origine pour les marques françaises. « La distorsion de marché est telle qu’un pare-chocs acheté en France chez le constructeur coûte 200 €, contre 100 € dans un pays hors monopole. Sachant que le constructeur l’a acheté 10 €… Nous achetons la pièce à l’étranger par lots. Nos stocks colossaux permettent de faire la différence », explique Vincent Belhandouz, le patron d’Aniel. Même logique de sourcing maîtrisé chez Cora qui, en reprenant le Néerlandais Geevers Auto Parts a sécurisé et complété son offre en pièces de marques étrangères. Avec des remises de 50 %, ces pièces de qualité équivalente ont introduit une dose de concurrence sur ce marché captif et obligé les constructeurs à gonfler les remises sur leurs pièces. La libéralisation devrait accentuer la guerre des prix et voir l’effondrement des prix des versions génériques et l’arrivée de nouveaux acteurs. Muriel Blancheton