T. Talbot, Autodistribution : « Nous pouvons encore gonfler nos parts de marché »

Muriel Blancheton
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Avec un CA PR de 61,2 M€, l’acteur historique du Centre Ouest et numéro 8 de notre Top 100, souligne une progression de 153 % en dix ans ! Son empire ? Un réseau de quatorze magasins panneautés Autodistribution, maillant cinq départements.

La croissance de Talbot sur la pièce a été opérée par acquisitions, dont la Sofar, filiale rachetée à son groupement en 2014. Parmi ses derniers faits d’armes, l’ouverture fin 2019 de son nouveau magasin de Saintes (2 M€ d’investissement), « le premier site de France répondant totalement aux nouvelles normes de l’Autodistribution ». En clair, un concept adapté aux petites surfaces (1700 m2), mais proposant de la pièce PL, de l’industrie et de la peinture. À cette prise de poids sur dix ans, l’indépendant hyperactif du groupement ajoute l’activité de distributeur VN, puisque la famille Talbot est historiquement concessionnaire Peugeot, doté d’une plateforme PR baptisée Sagadis et récemment rénovée. Le groupe a même signé un contrat de distribution de niveau 2 avec PSA (DPR2A). Au cumul, il monte encore d’un cran avec un CA de 91 M€.

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Mais pour Thierry Talbot, aux commandes du groupe familial depuis 30 ans, c’est toujours son statut de « commerçant » qui prévaut, avec en toile de fond la proximité. Ses atouts : chaque magasin à moins de 30 kilomètres, du stock, le conseil et la camionnette qui va avec. « Et tout cela a du sens ! Preuve en est avec le confinement où chacun a pu s’apercevoir des atouts de la proximité. » Confiné mais en service minimum, le groupe n’a fermé aucun magasin, tout en observant le marché, jour après jour. « Nous avons ressenti un début d’embellie fin avril après un mois de mars catastrophique à - 80 % et des indicateurs dans le rouge partout, puis - 50 % en avril (avec 25 % des effectifs). Mai et juin ont renversé la tendance, ce qui est rassurant, avec 100 % des collaborateurs. » Sur un large territoire avec des terres encore inoccupées, Thierry Talbot reste en veille pour s’infuser. Toujours la proximité. « Nous pouvons encore gonfler nos parts de marché. Racheter n’est pas une priorité absolue mais cela ne nous empêche pas d’observer. Le tout en consolidant nos acquis car on n’est jamais trop prudent. Ce que nous traversons en est la preuve. D’où l’intérêt d’être ultra-rigoureux pour limiter la casse. »

Muriel Blancheton

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