[TOP 100] Alternative Autoparts : « Notre modèle axé technique est de plus en plus pertinent »

Caroline Ridet
L'incertitude du printemps en pleine crise sanitaire a été porteuse en recrutement pour le jeune groupement qui a maintenu ses sites ouverts. Fabrice Godefroy, son DG, revient sur la réussite de ce modèle alternatif.
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Le maillage ?

Fabrice Godefroy : Nous avons gagné cinq nouveaux distributeurs pendant le confinement et huit depuis le déconfinement. Au 1er juillet, Alternative Autoparts a dépassé la barre des cent adhérents. La période a finalement été porteuse pour Alternative Autoparts, dont 100 % des plateformes sont restées opérationnelles (86 % des distributeurs, 97 % des relais techniques). Outre avoir été là lorsque nos adhérents en ont eu besoin, nous avons aussi beaucoup dépanné hors réseau. Cela a été une période de test pour ceux qui hésitaient encore à nos rejoindre. Ce service que nous avons été en mesure d’apporter a déclenché des décisions !

De zone blanche ?

F. G. : Nous en aurons toujours. Mais au fur et à mesure, nous réussissons à tisser une toile intéressante. Il nous reste quelques trous dans la raquette, mais ça ne nous empêche pas de bien jouer au tennis ! Car l’un des points clés pour convaincre des distributeurs de nous rejoindre est le service logistique de proximité du quotidien que l’on est capable d’apporter. C’est pourquoi nous avons activé un fort développement des plateformes en propre. L’adhésion en début d’année de Marseille Dépôt, DAPAM à Toulouse et la Société Bordelaise de Distribution entre parfaitement dans cette stratégie de maillage.

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Ce qui fait dire à certains qu’AA a plus de plateformes que de distributeurs !

F. G. : D’abord ce n’est pas un problème. Et puis, à chaque fois que nous ouvrons une plateforme, il y a une stratégie derrière. Soit enrichir l’offre, car dans nos plateformes, et même en cas de doublon sur certaines grandes villes (exemple : Marseille), il n’y a pas forcément les mêmes fournisseurs, les mêmes familles… et surtout les mêmes clients. De plus, cela nous fait connaître de distributeurs pouvant potentiellement être intéressés pour intégrer le groupement.

Bilan de quatre ans de fonctionnement ?

F. G. : Une grande satisfaction. Ce n’était pas gagné car c’est tout de même un autre métier. Et aujourd’hui, Alternative Autoparts démontre que le modèle de groupement à connotation technique est pertinent. C’est une réussite car nous avons une vraie valeur ajoutée différenciante concrète sur le marché, comme par exemple avec les Relais Techniques (37 en juillet). Dans le contexte d’un rajeunissement du parc (prime à la conversion), les ateliers vont tous devoir évoluer à la même vitesse pour intervenir sur ces nouvelles technologies. Or cela demande beaucoup d’investissements. Les Relais Techniques, qui eux sont équipés, seront encore plus stratégiques pour venir naturellement en support des garages.

Caroline Ridet

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Caroline Ridet
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