[TOP 100] Farsy confirme son expansion dans le Vaucluse

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N°10 L’année 2019 aura été celle de l’intégration de Deschanels au sein du groupe méridional… Cette entreprise est le troisième point de vente du groupe dans le Vaucluse – totalisant quinze Autodistribution Farsy et douze Neoparts entre La Ciotat et Narbonne... À chaque filiale son territoire : la première est fortement implantée dans les Bouches-du-Rhône et progresse vers le Nord. Tandis que Neoparts rayonne dans l’Aude et l’Hérault…

« Deux points ne suffisaient pas pour desservir tout le département. Nous avons donc profité de cette opportunité à Orange. De plus, cette entreprise comprend un atelier de rectification moteur et correspond donc à notre volonté d’investir dans les métiers techniques », explique Frédéric Farsy, DG du groupe. Cette acquisition illustre la continuité de la stratégie du groupe familial, qui ajoute des cordes à son arc, tant en termes d’implantation qu’en diversification – en misant par exemple sur le pneu depuis l’année dernière.

Ces dix dernières années, nous avons considérablement développé nos implantations, passant de onze à plus de vingt sites. Tandis que le rachat de Cora par PHE nous a poussé à développer notre activité peinture et carrosserie, qui représente désormais un quart de notre CA. Enfin, nous sommes passés de deux ateliers de réparation grand public à huit sites spécialisés dans la pièce technique (diesel, pompe à injection, etc.), qui nous permettent de faire de la sous-traitance pour nos clients », précise le dirigeant.

Cette orientation technique d’Autodistribution Farsy reste néanmoins encore à l’état de projet chez Neoparts. Ainsi, « lors de la crise du coronavirus, nous avons expérimenté deux stratégies. Au plus fort du confinement, Farsy a fermé 60 % de ses magasins avec 20 % de son effectif. Tandis que Neoparts a gardé un seul magasin ouvert, avec 10 % du personnel. Car dans la région de Montpellier, les distances sont plus importantes et la majorité de nos clients ont fermé leurs portes, contrairement aux Bouches-du-Rhône », observe-t-il.

Pour l’heure, impossible de dire laquelle des entreprises aura été gagnante. Car si la première a généré un minimum de chiffre en restant ouverte, son redémarrage a été timide en mai-juin. Contrairement à l’autre, qui a connu un redémarrage très fort... Mais quel que soit l’avenir, le développement interne et externe (vers Avignon et Carpentras) du groupe restera d’actualité.

Nicolas Girault

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