[TOP 100] IDLP : « Être proactif pour ne pas subir »

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« Il nous a fallu composer quotidiennement avec la gestion du personnel en télétravail, les cas Covid, les cas contact, l’activité partielle… », déclare Fabrice Godefroy. Pour le patron d’IDLP , la crise sanitaire a eu au moins une vertu : « Cela nous a obligés à renforcer notre communication au sein du groupe et nous avons instauré depuis des réunions hebdomadaires tous les lundis matin. »

Anticiper

Et si le premier semestre 2021 s’est jusqu’ici déroulé sur un bond trend entre + 15 et + 20 %, le DG d’IDLP se garde de tout optimisme béat. « Il ne faudrait pas que la crise sanitaire devienne l’arbre qui cache la forêt : le métier change, cela demande une remise en cause quasi quotidienne. Il est impératif de sortir la tête du guidon pour analyser là où l’on pêche et où l’on doit aller chercher des relais de croissance. » Objectif diversification donc pour IDLP, par le biais de l’hybridation – « qui arrive aujourd’hui » – et des véhicules électriques – « très prochainement dans les ateliers indépendants » –, mais aussi le bioéthanol, l’éco-révision, etc. « Peut-être que demain le groupe réparera autre chose que des voitures », lance-t-il. Car si la profession a pu compter jusqu’ici sur l’inertie du parc roulant pour amortir les crises, il faut anticiper les mutations dues à la multiplication des normes et restrictions (ZFE par exemple) qui vont assécher les ateliers de réparation.

Problématiques d’appro

Autre point souligné par Fabrice Godefroy : la part croissante de références équipementières en rupture, associée à une hausse conséquente des prix. « En parallèle, on assiste à un phénomène voyant les équipementiers sortir de plus en plus vite des références de leur gamme », ajoute-t-il. Un problème pour le groupe dont la philosophie a toujours été de stocker en largeur et en profondeur… C’est pour cela qu’IDLP a dédié une personne en interne pour identifier les « trous dans la raquette » et trouver des alternatives – « soit auprès d’équipementiers de rang 1, soit auprès de rang 2 voire 3 ». Cette personne est aussi chargée de trouver les équipementiers de demain pour répondre aux évolutions technologiques, comme l’électrification des véhicules.

Jérémie Morvan

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