[TOP100] Autodistribution  : Les fruits de la volonté de servir

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Ce chiffre, plutôt satisfaisant eu égard au - 7 % en négoce pièces VL selon la Feda, dit le devoir à la stratégie anti-crise sanitaire d’Autodistribution : avoir su rester ouvert partout dès les premières heures pandémiques. «En 2020, nous avons ainsi servi et conquis de nouveaux clients grâce à notre présence terrain. Des MRA bien sûr, mais aussi des agents de marque ; en dépannage aussi, auprès de tous les acteurs de l’entretien-réparation. Pallier les défaillances de présence de concurrents distributeurs en servant les besoins de leurs accords-cadres nous a aussi ouvert de nouvelles opportunités», souligne Laurent Desrouffet. La dynamique se sanctuarise en 2021.

Même comparée à 2019, « la croissance mensuelle est de 5 à 10% sur le premier semestre 2021», souligne Frédéric Gaillard. « Nous ressortons plus forts partout où nos concurrents se sont montrés plus faibles », résume Laurent Desrouffet. Il cite le département des Pyrénées-Orientales, « où nous avons beaucoup pris sur les grands comptes et les clients MRA ».

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Un réseau constamment en mode adaptatif

C’est aussi le fruit, insistent-ils, de plans de progrès constants et convergents. De la digitalisAtion (Autossimo, click&collect – lire page 17 ) à l’optimisation permanente de la supply chain (présence logistique nationale, régionale et locale associée à une interconnexion fine des stocks – lire page 47), en passant par la modernisation des points de distribution orientée BtoC (lire ci- dessous), Autodistribution se veut en mouvementt pour capter les opportunités et anticiper les tendances. Et s’il n’y a pas eu d’acquisition significative depuis dix-huit mois sur le territoire français, le réseau aux 400 points de distribution (240 sites filiales et 160 indé- pendants) n’a pas interrompu son adaptation. « Nous avons fermé quatre sites qui n’étaient plus adaptés (Lourdes, Guingamp, Montreuil, Carmeaux). Nous avons également ouvert des Proxi à Toulouse et Saint-Priest, des magasins à Davézieux et Perpignan, déménagé à Mende, Pau, Saint-Gaudens, Muret, Saint-Dizier, Saint-Génis », détaille Frédéric Gaillard. Les indépendants ne sont pas en reste : pour exemples, la seconde plateforme à Rennes d’APA Carmoine et son nouv eau point de vente à Ancenis ; ou le déménagement par Néoparts du site de Corbès.

Jean-Marc Pierret

Retrouvez le TOP 100 Zepros 2021 en version numérique

« Nos approvisionnements peuvent parfois être impactés ici ou là, mais nos stocks et notre disponibilité ne le sont pas. » Fort de ses trois niveaux de stock (national, régional et local) et d’une stratégie de pré-approvisionnements initiée en pré-Covid et maintenue depuis, autant auprès des fournisseurs que des assembleurs de gammes, Autodistribution s’estime à l’abri du pire : ne pas pouvoir dire oui aux clients. Quant aux rumeurs de hausse des prix, il est encore trop tôt pour les mesurer « car trop récentes », souligne Laurent Desrouffet... qui n’écarte pas le risque. Car structurelles ou conjoncturelles, elles sont réelles dans les matières premières (métaux et chimie) et tout particulièrement en lubrifiants et en peinture. « Des augmentations assez extraordinaires sont annoncées pour le second semestre », confirme-t-il. Frédéric Gaillard rappelle que les outils de pricing permettent de piloter finement et d’amortir ces hausses de prix. Seraient-elles aussi « opportunistes » parfois ? Rien ne permet de le dire, écarte Laurent Desrouffet, « mais si c’était le cas, ce serait un jeu dangereux... »

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La modernisation des magasins Autodistribution s’est poursuivie. Initié en 2015, le concept avait déjà montré son intérêt fin 2018 : les huit sites pilotes avaient vu leur CA augmenter de 14 % en deux ans, porté essentiellement par un nouveau parcours client. Adapté aux ventes à particuliers, il associe la mise en valeur physique des produits – dont les très adaptées gammes Isotech en qualité/prix – et les compétences techniques de magasiniers anoblis en vendeurs-conseil. Cent points de vente sont d’ores et déjà « Full » ou « Medium » (niveau abouti ou intermédiaire du concept) et 130 autres sont entrés dans la phase d’accès « Initial ». Soit déjà plus de la moitié des 400 points de vente français. « La progression des ventes se confirme partout », souligne Frédéric Gaillard. Parallèlement, les sites Proxi orientés « doiteurs » sont maintenant dix en France. « Leur déploiement est plus lent parce que les critères d’accès sont particulièrement complexes à réunir », précise Frédéric Gaillard (zones urbaines spécifiques, parking, loyer bon marché, personnel dédié...).