[TOP100] La SFAC a surfé sur la présence terrain

Luc Ferlaux
«En 2020, il n’y aurait pas eu le confinement, nous aurions fini à +22% par rapport à N-1, comme d’ailleurs en 2019», note Laurent Brutinel. La crise n’a cependant pas fait plonger le distributeur haut- alpin qui annonce un atterrissage tout de même en progression de 12 % (16,7 M€ de CA).
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« Il n’y a pas de baguette magique. Nous sommes restés ouverts, avions de quoi servir les clients grâce à l’appui de la plateforme Agra de Meyzieu. Et comme nombre de nos concurrents ont été moins réactifs, nous avons attiré de nouveaux réparateurs qui ont finalement basculé partiellement ou totalement chez nous. La différence entre les indépendants et les grands groupes, c’est la réactivité et les hommes », décrit un brin militant Laurent Brutinel, le patron de la SFAC. Il faut dire aussi que le distributeur des Hautes-Alpes a été le seul à maintenir son salon au mois de septembre. « Cela a superfonctionné. Nous avons vendu beaucoup de matériel. Tout le monde sortait d’une période de frustration et les garagistes avaient soif de consommer... et certainement des fonds grâce au PGE. »

Réseaux de garages et peinture pour croître

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Autre levier efficace : le recrutement dans les réseaux de garages. Sur les quatre départements qu’il couvre, le distributeur rassemble une soixantaine de Proximeca et Point Repar, « avec une forte augmentation cette année». Et puis la peinture, intégrée au portefeuille l’an passé, commence à s’installer et devient un vrai relais de croissance. Reste à voir comment se finira l’année. « Nous ferons de la croissance organique et peut-être externe si des opportunités se présentent.» Le challenge 2021 de la SFAC reste de progresser par rapport à 2020... « qui a finalement été une excellente année! »

Caroline Ridet

Retrouvez le TOP 100 Zepros 2021 en version numérique

Luc Ferlaux
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