Norca s’affirme, entre croissance et digitalisation
Actualité chargée et exercice flamboyant en 2023 pour le groupe biterrois Norca qui annonce presque + 28 % de CA, à 31,3 M€ !
Le maillage du réseau a progressé avec 5 distributeurs et désormais près de 40 réparateurs. Le 1er juillet dernier, Norca a aussi fait l’acquisition de la société SMA Distrib, à Moins (69). Et parce que l’union fait la force, le distributeur a intégré en septembre 2023 le groupement Autolia. «Outre de meilleures conditions d’achat, Autolia nous permet de travailler sur les frais généraux en mutualisant le plus possible via des accords-cadres (achat de véhicules, téléphonie, électricité, transporteurs, etc.). Au-delà, c’est un partage de vision, de connaissance et de compétence», explique Thibault Castellanos, DG du groupe. Des passerelles sont actuellement mises en place entre les différents ERP afin que chaque membre puisse profiter du stock des autres ; une mise en commun des collections et une visibilité immédiate des stocks qui évitent d’acheter à l’extérieur et permet de répondre à de nouvelles demandes.
L’atout digital
Le distributeur biterrois a en parallèle renforcé son offre avec le rachat des stocks du spécialiste des solutions d'éclairage et de signalisation, PG Distribution, mis en liquidation judiciaire en août 2023. Et
Tensions sur 2024
Après du mieux en 2023 côté approvisionnement, sur S1 2024 les fournisseurs auraient tendance à réduire leurs stocks tout en relevant leurs tarifs pour conserver leur rentabilité. Le marché se tend ! Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de voir la MDD du groupe en augmentation de plus de 30 %. Une offre portée par Elpÿ, qui personnalise l’offre pièces en fonction de l’âge du véhicule (si plus de 7-8 ans, la MDD est proposée de facto), et des trésoreries qui souffrent chez des transporteurs en recherche d’alternatives économiques à la pièce premium. «Depuis le deuxième trimestre, le nombre de défaillances a augmenté», estime Thibault Castellanos… Si Norca revendique + 8 % de CA à mi-parcours, pas d’optimisme béat pour autant : «Le second semestre 2024 s’annonce compliqué. Avec des trésoreries tendues, une bataille des prix et des fonds de roulement qui vont baisser, le maître mot va être le pilotage de la rentabilité !»