VHU : Coram mise sur la PIEC et le VE

Jean-Pierre Raynaud
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Créé en 1978 par Didier Richaud, Coram* a fondé son activité sur l’idée de réutiliser des pièces accidentées de véhicules récents. Son centre de Roche-la-Molière stocke 4 000 VHU et démonte une vingtaine de véhicules par jour. 

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Soixante personnes travaillent dans les ateliers ou le magasin. Les pièces de carrosserie sont posées sur le convoyeur avant d’être photographiées et informatisées. Celles en mécanique sont déposées, lavées, triées, et une presse compacte ensuite les carcasses. Du click&collect a été mis en place l’an passé. « Nous stockons moins de VHU, mais il faut répondre à la demande des pros et des particuliers. Ils ne sont pas assez nombreux à nous vendre leurs véhicules en fin de vie. Nous misons sur la réglementation sur la PIEC. Nous avons tout mis en œuvre pour que les pros aient les mêmes avantages économiques à les utiliser que les pièces d’origine. » Enfin, le spécialiste du recyclage mise également sur les VE, observant le nombre croissant de chocs avant, « donc des pièces chères à réparer, notamment sur la ZOE ». Cette sensibilité au recyclage a incité Didier Richaud à créer en 2003, avec douze confrères, le réseau Caréco qu’il préside toujours, et qui compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents. « Nous avons mutualisé notre savoir-faire en mettant en place cette coopérative et en informatisant les pièces. »

*Centre opérationnel de recyclage auto et moto.

Jean-Pierre Raynaud
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