Bilan contrôle technique : le préventif pour maintenir un parc vieillissant

Sur les 21,25 millions de véhicules contrôlés en 2022, 80,56 % (80,1 % en 2021) ont eu leur « laisser-passer » de conformité. Ce taux monte même à 81 % pour les seuls VP (77,2 % pour les utilitaires). 

Reste les 4,13 millions de véhicules (19,44 %) qui ont dû repasser par la case contre-visite, dont 25 % affichaient plus de dix ans au compteur. Le taux de défaillances critiques se stabilise à 0,70 %,pour les VP tandis qu’il s’est élevé à 1,07 % pour les utilitaires légers.

Et « combo » gagnant cette année encore pour les défauts causes principales de recalage : les pneus (mauvais montage, usure excessive…), l’éclairage (ampoules grillées), la pollution et la fonction freinage (usure des plaquettes, manque d’efficacité du frein de stationnement).
 

Si ce bilan 2022 ne bouleverse pas les tendances, leurs récurrences amènent les organisations professionnelles à rebondir pour : 

•  Relever que « plus un véhicule est contrôlé régulièrement, moins il présente de défaillances ». En ligne de mire : le parc des utilitaires qui affiche depuis longtemps de mauvais scores. Mobilians continue donc de plaider pour l’annualisation des inspections. À l’appui de sa démonstration, les 11 % de taux de contre-visite des PL ou les 14 % des véhicules à réglementation spécifique (taxis, ambulances, dépanneuses…) contrôlés annuellement versus 23 % pour les VUL. « Un entretien préventif régulier associé à un contrôle technique favorise une baisse du coût global de l’entretien du véhicule tout au long de sa vie et permet d’améliorer la sécurité routière », rappelle l’organisation. 
• De son côté, la FNA rappelle à juste titre, que les ateliers ne s’appuient pas assez sur le rôle préventif du contrôle technique pour jouer leur rôle de conseil. Et c’est sur les 70 % de VP présentant au moins une défaillance mineure que l’organisation veut éveiller l’attention. « Outre l’anecdotique point sur les réglages de feux de brouillard avant, on note les points suivants : opacité, pneumatiques, les disques de frein, les triangles et bras de suspension, état des phares, plaquettes de frein… Les réparateurs doivent demander systématiquement à leurs clients les procès-verbaux pour planifier les réparations nécessaires dans le temps et éviter ainsi une aggravation des avaries pouvant alors coûter très chers aux familles. »
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