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Le militant Christophe Rollet plaide pour l’automobiliste

, mis à jour le 09/05/2025 à 12h43
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ROLLET Christophe POINT S

Nouvelle prise de parole du patron de Point S en faveur d’une mobilité non discriminatoire. Cette fois, c’est contre la proposition européenne d’annualisation du contrôle technique qu’il s’insurge. 

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Après la publication de son livre « Laissez-nous rouler sans stress » (Éditions Descartes & Cie) en janvier dernier, une prise de parole pour s’insurger contre un malus CO2 et une taxe au poids sur les véhicules d’occasion inscrits dans la loi de finances 2025, cette fois c’est contre l’annualisation du contrôle technique pour les VP de plus de dix ans proposé par la Commission européenne que Christophe Rollet monte au créneau. 

Dans une nouvelle tribune, le directeur général de Point S Group dénonce « une nouvelle mesure injuste. 80 % des Français estiment ne pas pouvoir se passer de leur voiture et 53 % du parc automobile a plus de 10 ans, ce qui en représente plus de 22 millions ! Cette nouvelle mesure, soi-disant justifiée par un impératif de sécurité routière, est avant tout une attaque de plus contre les automobilistes, déjà lourdement pénalisés. » Christophe Rollet rappelle qu’il est difficile pour les automobilistes, dont « un grand nombre ne disposent pas d’en moyenne 78 € », de consacrer cette somme tous les ans, alors même qu’« une large majorité de citoyens qui entretiennent déjà correctement leur véhicule n’ont pas attendu cette nouvelle réforme pour rouler en sécurité »

En pénalisant toujours plus l’automobiliste, on pousse à la paupérisation du marché. « Moins les conducteurs auront les moyens, plus ils repousseront ou joueront sur la qualité des pièces à remplacer. Cela va dégrader le marché, les produits, la marge des fabricants et celle des réparateurs, donc tout le monde sera perdant. »

Mesure contre-productive... et rejetée par le gouverment

Et d’enfoncer le clou : « Cette surenchère réglementaire est contre-productive. Elle ne repose sur aucun fondement solide et alimente une forme de mépris envers une population dépendante de son véhicule pour travailler, vivre et se déplacer dignement. Les premiers touchés sont ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un véhicule neuf et/ou électrique, sont-ils fautifs et sanctionnables pour autant ?! »  

Le directeur général de Point S salue la position actuelle du gouvernement français, qui s’oppose à cette proposition européenne, et appelle à rester mobilisé contre ce qu’il qualifie de « lubie technocratique ». « L’Union européenne devrait aider avec réflexion les pays et leurs habitants plutôt que leurs imposer le "toujours plus", sans tenir compte des réalités économiques et sociales. Il est urgent qu’elle se reconnecte avec le quotidien des populations ! » 

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