Motovision obtient l’agrément définitif

, mis à jour le 05/06/2025 à 16h27
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CT CL Motovision

Le 12 mai dernier, le réseau de contrôle technique issu du groupe Autovision a obtenu son agrément définitif. Mais à l’heure où l’extension temporaire de l’agrément VL touche à sa fin, les enjeux restent encore nombreux pour les centres de contrôle. 

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Cet agrément, à renouveler tous les dix ans, concerne les catégories L, soit les voitures sans permis (VSP), les cyclomoteurs et les motos. Cette autorisation répond à quatre critères : la mise en place d’un système qualité, le déploiement d’un système informatique efficace pour la centralisation et la remontée des données techniques, la mise à disposition d’un plan de formation et la couverture de 90 départements minimum (à obtenir dans un délai de dix-huit mois). En treize mois, Motovision a constitué un réseau de 573 centres avec 874 contrôleurs agréés, couvrant 99 départements dans l’Hexagone et dans les territoires d’outre-mer. Tous les centres sont mixtes : ils sont constitués de Motovision catégorie L et d’Autovision VL.

« Motovision a choisi la proactivité pour apporter une solution fiable et de proximité aux propriétaires de deux et trois-roues et de VSP afin d’être en conformité avec la réglementation soumettant leur véhicule au contrôle technique. Nous avons anticipé son entrée en vigueur le 15 avril 2024 et préparons notre réseau à être prêt à chaque étape d’évolution de la mise en application. La prochaine est en juillet, avec l’obligation de s’équiper d’un sonomètre », commente Bernard Bourrier, P-DG de Motovision.

Car dès les premières semaines de la mise en place du contrôle technique des catégories L, le taux de contre-visites frôlait les 12 % des 1 350 000 véhicules contrôlés. Le maillon faible : les voitures sans permis (cat. L6), qui enregistrent un taux de contre-visites de 30 % sur 60 265 contrôles. Réalisés en douze mois sur 187 700 contrôles, ces résultats suivent la tendance nationale révélée par les statistiques de l’UTAC-OTC.

La fin de l’extension d’agrément VL

Cela est d’autant plus important que, à la date du 14 avril 2025, l’extension de l’agrément VL a pris fin, soit seulement treize mois après la mise en place du contrôle technique des catégories L, date à laquelle les centres et contrôleurs pouvaient demander et obtenir leur agrément. Cependant, si une demande a été déposée avant le 14 avril, ils peuvent poursuivre leur activité jusqu’au 31 août 2025. Une fois l’agrément obtenu, les centres L doivent afficher leur panneau d’agrément. Il en va de même pour les centres mixtes VL et L, qui devront afficher les deux panneaux.
Toutefois, cet agrément représente un certain coût pour les centres de contrôle. Malgré une belle réactivité de la profession, qui a su investir de « 2 000 à 10 000 € selon le niveau d’équipement choisi », ils doivent encore se procurer deux dispositifs. Le premier afin de mesurer le niveau sonore - un sonomètre - pour le 1er juillet 2025. Les professionnels auront cependant un délai pour le second équipement, le céléromètre, permettant de contrôler la vitesse, dont la facture s’élève aux alentours de 5 000 €, pour le 1er mars 2026.

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