Lacour met la touche finale à sa Mosaic d’applications

Lacour n’éparpille plus ses différents applicatifs par petits bouts façon puzzle. Au contraire, il les réunit désormais façon Mosaic ! Tel est le petit nom de sa nouvelle plateforme SaaS intelligente, qui connecte le réparateur à l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la réparation : distributeurs de pièces, assurances, constructeurs et solutions de comptabilité. De quoi offrir au pro une vision à 360° de ses opérations, sans aucune ressaisie, erreur ou rupture d’information. Dotée d’une interface mobile pour permettre son usage sur tout terminal, y compris smartphone et tablette, Mosaic est dopée à l’IA pour afin de générer des devis vidéo, photo ou par dictée vocale, et préconiser au réparateur de judicieuses ventes additionnelles.

En matière d’interconnexion avec les différents acteurs de la chaîne du sinistre, la plateforme revendique une interopérabilité totale grâce à des API ouvertes. Et une sécurité numérique forte, avec données chiffrées de bout en bout et hébergées en France. Mosaic promet l’élimination des tâches répétitives et chronophages. Et annonce -20 % de temps administratif en moins afin de permettre au réparateur et ses équipes de se concentrer sur la qualité de service, la relation-client et la performance économique et commerciale. A la clé : +20 % de productivité, « grâce à l’automatisation et à la centralisation des tâches », et +15 % de CA, « généré par une meilleure organisation et des opportunités de ventes additionnelles anticipées ».

Le mot d’ordre de Lacour avec Mosaic ? La cohérence. « Pour schématiser, nous avons conçu une plateforme adaptable au réparateur en fonction de ses besoins, avec différentes applications activables et connectables facilement aux différents systèmes qu’il utilise. Avec, au centre de tout, le dossier du véhicule, que chaque partie-prenante peut venir enrichir et qui peut être partagé ou non, en tout ou partie », explique Emmanuel Rilhac, directeur général du Groupe Lacour. Arrivé en juillet dernier à la tête de l’entreprise berruyère, le dirigeant, en spécialiste de la transformation digitale, commente aussi le déploiement de l’IA vidéo. « Lorsque l’on s’en tient uniquement aux photos, il est difficile d’éviter les zones d’ombre ou surexposées. La vidéo, elle, permet à l’IA de mieux interpréter les images et d’aboutir à un chiffrage plus adéquat », précise-t-il.

En tant que solution sur-mesure, l’abonnement à Mosaic dépend du nombre d’applications mises en œuvre par le réparateur. « Un atelier mécanique aura naturellement besoin de moins de services mais si le professionnel choisit l’ensemble des applications, son abonnement atteindra entre 250 et 300 € par mois », souligne Emmanuel Rilhac. Un investissement raisonnable rapporté aux promesses de la plateforme. « Nous avons réalisé une étude avec OpinionWay auprès de 1 007 automobilistes pour mettre en exergue comment les attentes des clients ont évolué vis-à-vis des réparateurs et il en ressort que le principal irritant n’est ni le prix de la prestation, ni le délai de prise en charge, mais le degré d’information et de transparence en amont et en aval. Les deux tiers des répondants considèrent qu’un réparateur digitalisé leur inspire davantage confiance », reconnait le dirigeant.