A+Glass veut densifier malgré l’essor de la pose mobile

Romain Thirion
Image
Marie-Pierre Tanugi de Jongh et Pierre Perez, fondateurs d’un A+Glass qui sera présent sur Equip Auto Lyon du 28 au 30 septembre.

Fort de plus de 530 centres, ce qui en fait le deuxième plus gros réseau de réparation et de remplacement de pare-brise en France, A+Glass concède être pris entre deux feux ces dernières années. 

Partager sur

« Depuis 2019, dernière année de référence depuis la pandémie de Covid-19, nous sommes passés de 50 % de pose mobile à 65 %. Or, cela représente un coût important avec les hausses de tarif du carburant. C’est aussi plus difficile à pratiquer sous les fortes chaleurs que l’on a connu l’an dernier et en 2023, car les pare-brise sont brûlants ! Ce qui entraîne davantage de convoyage des véhicules à réparer dans les centres et grève les marges des entreprises », déplore Pierre Perez, fondateur du réseau, avec la franchise qu’on lui connaît.

Ainsi, A+Glass a beau avoir porté son taux de couverture du territoire à 50 km de distance autour de chaque centre, l’enseigne est tentée de densifier encore son maillage. « La pose mobile coûtant de plus en plus cher, nous allons probablement aller vers une réduction des zones de chalandise, à la demande de nos franchisés », confesse Marie-Pierre Tanugi de Jongh, présidente du directoire d’A+Glass France.

Attractivité affirmée

Heureusement pour l’enseigne aux 100 M€ de CA, le nombre de départs du réseau reste plus faible que le nombre d’entrées. Signe qu’elle reste attractive sur un marché en plein chamboulement depuis la cession par Parts Holding Europe (PHE) des enseignes Mondial Pare-Brise à la Macif et Glass Auto Service à SiliGom. Car en tant que réseau s’adressant déjà à des entrepreneurs qui sont déjà professionnels de la réparation automobile, et du vitrage en particulier, et grâce à ses accords avec la quasi-totalité des compagnies et mutuelles d’assurance, A+Glass séduit.

Mais l'enseigne sait que pour rester dans la course, elle doit pousser son réseau à se former : habilitations VE/VH, calibration ADAS (pour laquelle 100 % des adhérents sont équipés), rénovation d’optiques, ainsi que la formation obligatoire à la manipulation des produits à concentration en diisocyanates supérieure à 0,1 %. Ce qui est le cas des colles à pare-brise.

Romain Thirion
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire