OuiGlass vise un développement international

Créée en 2016, l’enseigne de réparation et de remplacement de pare-brise a dépassé la centaine de centres en France et les plus de 100 000 interventions depuis sa fondation. Deux barres symboliques, mais qui, une fois franchies, donnent naturellement envie de plus. Alors en attendant de couvrir de façon optimale le territoire national – ce qui devrait naturellement arriver à mesure que le réseau se développe – OuiGlass a décidé d’exporter son modèle en Suisse et au Maroc.

Enfin, plutôt ses modèles, car depuis que l’enseigne s’est dotée de camions-atelier, c’est par ce biais qu’elle entend se déployer de l’autre côté des Alpes et du Jura, dans le cadre de contrats en master-franchise. Au Royaume chérifien, en revanche, c’est par des centres physiques que OuiGlass entend essaimer. Et pour piloter cette orientation internationale, la tête de réseau a choisi nul autre que l’un de ses cofondateurs, Hadrien Dijoux. « Notre vision s’est élargie, et les opportunités à l’international confirment la pertinence de notre modèle, notamment autour du développement de la pose mobile », confirme celui-ci.

L’homme se déleste ainsi de la gérance du réseau, qu’il avait reprise en 2021, et cède la main à Johan Audet, ancien patron du centre OuiGlass de Belin-Béliet (33), qui occupait dernièrement les fonctions d’animateur réseau depuis trois ans. Egalement directeur des opérations, l’homme rappelle que l’enseigne reste « attaché[e] à [ses] engagements : une facturation transparente au tarif constructeur, une offre à 9 euros qui participe à la baisse du taux de sinistralité, et une relation saine avec les assureurs. Même sans agrément, nous montrons que nous sommes des acteurs responsables ». Dans le cadre de l’évolution de la direction du réseau, le poste de directeur commercial échoit ainsi à David Joulot.