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Leroy Accessoires Distribution : J.-F. Leroy prend sa retraite

Caroline Ridet
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LEROY Jean François LAD

Grosse actualité pour le distributeur du Grand Ouest et N°2 du classement Zepros qui a encore performé sur 2021, avec son capitaine partant à la retraite et donc décidé à céder son affaire. Explication de Jean-François Leroy.

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Sur 2021 LAD annonce une croissance de 11% pour atteindre les 104 M€. Vous visez la même tendance en 2022 ? 

Jean-François Leroy : Tous les acteurs de la profession ont bénéficié d’une reprise importante en 2021. LAD ne déroge pas à la règle. Sur 2022, si la tendance est positive, espérer rester sur les mêmes progressions est utopique (hors effet inflation). Cependant compte tenu des faibles niveaux de vente VN qui soutiennent la demande en entretien-réparation, LAD ainsi que ses centres vont encore progresser significativement sur 2022.

Nous apprenons que vous auriez, ou seriez en cours, de vendre LAD. Pourquoi cette décision ? 

J.-F. L. : Pourquoi un salarié pourrait-il se réjouir de la retraite, du temps libre qu’elle procure et pas un entrepreneur ? Je ne fais pas partie de ces chefs d’entreprise qui souhaitent rester accrochés trop longtemps à leur siège. Je prends beaucoup de plaisir et je m’amuse dans mon métier, et je suis très fier de mon entreprise et de mes équipes. Mais, ceux qui me connaissent personnellement et professionnellement savent que je suis un vrai épicurien.  La situation actuelle [bousculée] n’y est pour rien, seul l’âge me pousse à réfléchir à une succession.

Pour quand est programmé cette vente ? 

J.-F. L. : A ce jour, aucun calendrier n’est fixé. Un départ, ça se prépare, ça s’accompagne et ça se fait en douceur. La pérennité de ma société et l’emploi de tous les salariés qui y travaillent sont mes seules préoccupations. 
 

Quel est le profil des candidats à la reprise ? Fonds d’investissement, grands groupes internationaux, distributeurs de la rechange indépendante ?  

J.-F. L. : Je suis et je reste indépendant dans l’âme. Il est trop tôt pour communiquer sur l’identité des candidats à la reprise, mais mes réflexions et mes discussions ont prioritairement lieu à l’intérieur du groupement ID Rechange. Tout comme Jean Louis Begard a eu cette même logique quand il a cédé SAFA et SAFA+. 

Quid de la présidence d’ID Rechange ? 

J.-F. L. : La question ne s’est pas encore posée.

Caroline Ridet
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