Astemo tisse sa toile en France

Sur Equip Auto, l’équipementier japonais a officialisé son entrée comme partenaire premium au Club technique automobile (CTA). Une porte d’entrée terrain qui va lui permettre de se rapprocher des ateliers. « Un réel besoin d’accompagnement technique existe chez les réparateurs. Au niveau européen, nous avons d’ailleurs dédié un technicien ("Customer Care") pour mettre en musique la littérature technique liée à notre marque », explique Benoît Girard, directeur mondial R&D et marketing Astemo Aftermarket. Et parce que son équipe hexagonale est encore réduite, il va s’appuyer sur DAF Conseil pour tenir sa partition dans les réunions d’information CTA, mais aussi y animer de nouveaux modules de formation sur 2026.  Une approche partenariale déjà "testée et approuvée" avec l’ITG ADI. Astemo s’est ainsi appuyé sur le spécialiste espagnol de la formation Grup Eina (propriété de PHE) pour former à ses produits les réseaux portées par Autodistribution. 

La mise en place d’un accompagnement renforcé doit aussi permettre de faciliter la transition technologique du parc (électrification et connectivé), « bien qu’il ne faut pas oublier que le vieillissement du parc n’empêche pas les ateliers de travailler encore largement sur les moteurs diesel ! Alors si nous investissons en R&D, nous faisons aussi le choix stratégique de continuer à investir pour compléter nos gammes sur les technologies thermiques. Notre ambition est d’être le "last standing man" sur nos gammes de produits pour ces véhicules », complète le patron du marketing Europe.

Un plan d’action pour asseoir sa position sur la rechange française, où il annonce travaille déjà avec une vingtaine de plateformes « et ainsi être proche d’une bonne couverture hexagonale », affirme Sylvain Cuissard, directeur aftermarket France. Positions françaises qu’il vient encore de renforcer sur le dernier Equip Auto avec la signature avec Nexus France et Autolia. Une politique d’accord avec les groupements – référencements Nexus International, Temot et ADI – qui a été un puissant levier pour installer au niveau européen la marque "aftermarket", qui pèse 12 à 15 % des 13,3 Md€ générés l’an passé pas le groupe Hitachi Astemo, sa maison-mère.