Hitachi Astemo prend ses marques en France

En début d’année, Sylvain Cuissard prenait les rênes de Hitachi Astemo en France, la marque aftermaket japonaise (issue de la fusion Hitachi Automotive Systems avec Nissin Kogyo, Keihin et Showa, trois filiales de la marque Honda). Parti d’une feuille blanche dans l’hexagone et en Aftermarket, il fallait tout construire. La première étape de sa mission a été d’installer un réseau de distribution à même de diffuser son offre. Il visait alors un premier maillage à dix plateformes. C’est quasiment chose faite avec ses six référencements en pièces VL (IDLP, plateformes Apprau, Le Hello pour ses PGV techniques et Est Entrepôt) et un partenariat noué avec le deuxième acteur en pièces pour deux-roues P2R. 

« Il ne nous manque plus que le Nord à couvrir, mais des discussions sont en cours, annonce le responsable du développement du business en France. Nous travaillons également pour que nos partenaires rentrent au fur et à mesure l’ensemble de nos gammes. »  Après avoir implanté les stocks, il s’agit de les faire tourner. La seconde étape est marketing via de la PLV, un web dédié, des livrets techniques,etc. Un passage obligé pour gagner en notoriété et ainsi aider ses partenaires à diffuser ses produits… sa présence sur Equip Auto allant dans le même sens ! Et pour boucler le dispositif, d’ici la fin d’année l’équipementier aura adhéré au Golda en complément du référencement déjà acté sur TecDoc et ETAI.

Après Automechanika, Hitachi Astemo a profité d’Equip Auto pour lancer en France Tokico, sa troisième marque dédiée au parc VL (avec Hitachi et Huco) et qui équipe en première monte un véhicule sur cinq. Il s’agit d’une gamme d’amortisseurs principalement dédiée au véhicules asiatiques du parc européen. Elle annonce aujourd’hui 1200 références et est appelée à s’enrichir au fil des besoins du marché.
Le catalogue Hitachi Astemo gonfle ainsi à 5000 références, livrées via le site logistique allemand d’Espelkamp en J+5 pour les commandes de stock (48 heures en express ou 24 heures en dépannage).

« Le chemin parcouru est déjà satisfaisant, car il y a un an Hitachi Astemo n’existait pas en France. » Sylvain Cuissard veut accélérer avec son portefeuille bien rempli « de produits par Hitachi » qui annonce un taux de service de 98 %, une performance en ces temps de rupture de supply-chain, à relativiser cependant car la gamme servie ne dépasse pas les 5000 références. Mais surtout, Hitachi Astemo n’a pas augmenté ses tarifs en 2022 « et ne prévoit pas de le faire en 2023 ». Un défi mais aussi un avantage concurrentiel en cette période d’inflation galopante. Mode « conquête du marché européen » oblige !