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Logistique freinage : Les stocks tampons s’allègent

Caroline Ridet
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Logistique stock Bendix

Après avoir porté des stocks lourds, la distribution profite d’une chaîne logistique requinquée pour y puiser son niveau de service et alléger les immobilisations financières… Sauf que l’inertie asiatique reste une question. 

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En 2021, équipementiers et distributeurs ont gonflé fortement les stocks pour pallier la rupture de chaîne d’approvisionnement venant de Chine. « En 2022, il y a eu six mois compliqués, notamment pour s’approvisionner en disques, du fait d’une nouvelle fermeture de la Chine. En revanche, nous avons mieux maîtrisé la fourniture de plaquettes fabriquées en Europe chez DRiV », décrit Pierre Ecorchon, chef de produits France DRiV (Ferodo/Jurid/Champion). « Sur cette période difficile, nous avons réussi à maintenir un niveau de service élevé (+/- 95 %). C'est un défi que nous continuons à relever, et nous nous appuyons sur la capacité de stockage de nos partenaires plateformes qui ont un rôle essentiel dans le dispositif d’approvisionnement. Nous nous inscrivons à ce titre dans une amélioration continue de la performance avec nos clients plateformes, via l’échange de données telles que les prévisions de vente, et participons à l’optimisation de la gestion de leurs stocks », complète Jean-René Ricord, directeur commercial France TMD Friction. Fondamental alors que les flux ont repris un cours quasiment d’avant-crise et que la tentation est forte de baisser la tension en partant à la chasse au poids des stocks. « Le problème est que l’on ne sait jamais à quoi s’attendre, mais on peut comprendre que la distribution ne puisse pas continuer à assumer quatre à six mois de stock et veuille les ramener autour de trois mois », remarque Thibault Danieli, responsable produit freinage Bosch France & Benelux, qui reconnaît que Bosch, qui porte depuis des mois six mois de stock, essaie également de réduire la voilure. Un danger, remarque un observateur, « dans une société où l’essentiel du stock est dans les camions, plus que sur l’étagère. Le risque d’inertie du sourcing chinois reste important. »

Caroline Ridet
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