First Stop Ayme : « Priorité à l’excellence commerciale ! »

2025, nouvelle rampe de lancement pour First Stop Ayme, sous la houlette d’Eric Brisard, son pilote depuis deux ans (Lire Rationaliser pour prendre de la part de marché). Un temps nécessaire pour livrer une feuille de route recalibrée donc rééquilibrée. Ainsi, quatre ans après la fusion entre First Stop et Ayme (lire Bridgestone fusionne Métifiot et Ayme pour créer First Stop Ayme), et après le rachat de Speedy en 2016 (lire Le rachat de Bridgestone valide la stratégie de Speedy), le pragmatisme est à l’ordre du jour sous toutes ses formes. Un pragmatisme qui signe la disparition « à terme » de l’enseigne Côté Route, développée par la famille Ayme, sur les façades des centres systématiquement rebadgés First Stop. « Nous n’avons pas fixé d’échéance à ce sujet, mais le transfert de marque s’effectuera dès qu’un centre Côté Route sera rénové », indique Eric Brisard. 

First Stop : compétences en hausse, turnover en baisse

Le directeur général de First Stop Ayme place l’enseigne sur la piste de « l’excellence commerciale ! », lance-t-il. Tout d’abord en mettant l’accent sur le développement du portefeuille client VI du réseau intégré avec 60 commerciaux sur la route. Puis sur l’accélération de la revente de pneumatiques de ses neuf plateformes Culture Pneus. Et enfin, sur la gestion de flotte avec l’enseigne Eurofleet regroupant les enseignes First Stop, Côté Route et Speedy, soit 900 centres maillant le territoire et moult services associés comme la facturation centralisée… Objectif : assurer le suivi des flottes d’entreprise (Fraikin, Vinci, Eiffage…) et des loueurs comme Alphabet, Ayvens ou Arval. « Nous élargissons progressivement nos contrats du poste pneumatique vers celui de la maintenance. Arval audite d’ailleurs certains First Stop, identifiés par nos soins, afin de les labelliser Arval Premium, leur propre référentiel. » Un maillage et un panel de services ad hoc pour les flottes qui se reportent de plus en plus vers des réseaux multimarques, au détriment des réseaux primaires considérés comme chers. « La gestion de flotte peut apparaître contraignante, mais elle offre un volant d’affaires naturel qui nous oblige à atteindre l’expérience opérationnelle. Et c’est bien cela qui nous fait grandir… », conclut Eric Brisard. 

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