Jérôme Bruner, AAG : « 2024 devrait être une année de transition »
Bel exercice 2023 pour Alliance Automotive Group (AAG). L’ensemble regroupant 116 G-Truck, 99 MP Truck et 226 ateliers au total (Top Truck compris) a initié l’année dernière plusieurs chantiers en interne.
Ils sont venus perturber un peu le commerce pour les filiales d’AAG (changement d’ERP pour les filiales, nouvelle stratégie pricing sur les plateformes…), mais globalement une bonne année avec une activité en hausse de 10 % chez les indépendants.
Dangers sur 2024
Jérôme Brunner, directeur de l’activité PL, s’inquiète d’une hausse significative des encours– tant flottes importantes que PME – et d’un taux de défaillances d’entreprises en nette hausse. «Beaucoup de camions restent sur parc à l’heure actuelle. Non seulement les transporteurs n’investissent pas du fait qu’ils ne savent pas pour quelle technologie opter, mais certains se demandent même s’il n’est pas temps de vendre une partie de leur flotte.» Ces mêmes clients grands comptes ayant des objectifs de réduction d’achats de pièces allant jusqu’à deux chiffres ! Le marché se tend et la concurrence s’exacerbe. «Les carnets de commande étant en forte baisse, les constructeurs se repositionnent sur l’après-vente avec des tarifs parfois très agressifs sur la PR, voire sur la main-d’œuvre…»
L’alternative hydrogène
La morosité ambiante du TRM n’empêche pas AAG de penser au coup d’après, avec notamment un partenariat pour l’entretien réparation de véhicules rétrofités à l’hydrogène par la start-up EHM qui doit être officialisé en novembre sur le Forum Auto motive Business (FAB).