Les garanties au cœur de la réassurance de la PIEC
La perception d’une qualité dégradée et donc de problème de montage et d’insatisfaction client est l'une des principales réticences du réparateur que l’écosystème PIEC doit lever.
Le levier « roi » est la période de garantie appliquée à la pièce. Si une couverture de six mois est encore proposée par certains recycleurs, la majorité a poussé à douze voire vingt-quatre mois, notamment en échange-standard ou échange-réparation (Valeo, Cotrolia, Depa…).
Borg Automotive Reman a décidé cette année de pousser sa garantie à 5 ans. « Il reste encore une clientèle à convaincre sur une offre qui n’est pas encore normalisée et homogène en terme de qualité », justifie Jean-Sébastien Bignozzi, responsable Borg Automotive Reman France.
En matière de réassurance, Depa a obtenu le « Graal » qualité de la certification IATF 16949, qui certifie le process de rénovation des pièces, exclusivement issues de carcasses d’origine constructeur réparées avec composants de qualité OE, « ce qui certifie que notre production est de même niveau de qualité qu’un produit neuf », précise Luc Avisse, directeur de Depa.
Disruptive garantie à vie Back2Car
Et en 2024, la filiale PIEC d’AAG aux six usines de recyclage a bousculé les usages… en faisant le pari de lancer une inédite garantie à vie sur ses PRE (deux ans sur le remanufacturé). « Les plus réticents n’ont plus d’excuses ! Nous affirmons ainsi la confiance que nous avons dans nos process et nos produits », explique Luc Fournier, directeur des activités Green et Innovation du groupe AAG (Back2Car). De quoi contribuer à améliorer encore l’image de la PIEC en général.
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