Axa renforce la formation des "risk managers" aux risques climatiques

Romain Thirion
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Axa Climate Risk Management

Après une année 2022 marquée par la récurrence et l’extrême violence des épisodes de grêle, les assureurs accordent davantage d’attention aux aléas climatiques. Exemple avec Axa qui a décidé de former toujours plus les "risk managers" sur le sujet.

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C’est par le biais d’Axa Climate, une entité du groupe d’assurance dédiée à l’adaptation climatique et environnementale, que ladite formation est proposée, en coopération avec Arengi, premier cabinet de conseil indépendant dédié à la gouvernance et à la gestion des risques. « Cette année, pour la première fois, le risque climatique arrive en tête des préoccupations des risk managers dans toutes les régions du monde, d’après le "Axa Future Risks Report 2022". Avec le changement climatique, les catastrophes naturelles vont se développer et s’intensifier. Pour les entreprises, ce nouvel environnement est une nouvelle donne. Et dans ce contexte, le rôle de risk manager est plus que jamais essentiel », détaille l’assureur. D’autant que la clientèle des carrossiers évolue également et qu’ils comptent de plus en plus de clients grands comptes, dont les flottes et leur réparation sont surveillées de près. Et qui, s'ils n’en disposent pas, pourraient être amenés à recruter des "risk managers" à l’avenir.

Bien entendu, les carrossiers ne sont pas directement concernés par cette approche de risk management, mais le fait qu’Axa Climate se concentre dessus prouve que leurs donneurs d’ordres ont pris la mesure des événements météorologiques majeurs qui ont eu lieu cette année. Lesquels sont à mettre en corrélation avec le changement climatique actuellement à l’œuvre. Par ailleurs, « la formation permet de mettre en lumière certains risques encore parfois sous-estimés. Par exemple, la transition bas carbone sera très gourmande en métaux : en moyenne 80 kg de cuivre sont ainsi nécessaires pour fabriquer un véhicule électrique (vs 20 kg pour un véhicule thermique). Or, le cuivre pourrait être sous forte tension à l’horizon 2050 – pour des raisons géologiques mais aussi géopolitiques – et plus encore que d’autres métaux souvent mis en avant (terres rares…) », explique-t-on chez Axa Climate.

Romain Thirion
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