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BVA : une prestation encore à apprivoiser

, mis à jour le 12/11/2025 à 10h13
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MEYLE BVA

Les ateliers européens – et plus particulièrement français – passeraient à côté du boom de l’entretien des transmissions automatiques, selon une étude diligentée par Meyle. Pourtant, les automobilistes comptent sur eux, les voyant à 60 % comme des spécialistes de confiance. Les réparateurs ont donc un rôle crucial à jouer car une majorité de conducteurs zappent l’entretien de la BVA ! 

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Le parc automobile équipé d’une transmission automatique est en forte expansion. On attend même un taux de croissance annuel de 7 % jusqu’en 2032. Pourtant, il semble que son indispensable entretien passe encore trop largement sous les radars. Ainsi selon une étude commandée par Meyle au cabinet d’études Innofact, à peine un tiers des automobilistes allemands demandent l’entretien de leur BVA proposé par 57 % des garagistes. Résultat, si 79 % sont conscient de la nécessité de cette opération, seulement 26 % le font régulièrement. Même tempo en France avec 75 % des ateliers indépendants conscients de l’importance de cette opération, pour 28 % l’effectuant régulièrement. Et cela alors même que ne pas changer le liquide de transmission peut causer des dommages entraînant des coûts pouvant atteindre 16 000 €, quand la vidange est facturée autour de 500 €. 

Campagne de formation à accélérer

Cette réticence à pousser cet entretien est multifactorielle. 76 % des ateliers interrogés relatent le manque d’informations techniques, 75 % regrettent une disponibilité limitée des pièces et 74 % estiment manquer de formation sur le sujet. Mais de fait, lors d’un sondage réalisé en ligne par Zepros en septembre dernier, on constate que 42 % des 210 réparateurs répondants déclarent prendre en charge des interventions, 25 % redirigent immédiatement le client vers un concessionnaire et 33 % passent encore par de la sous-traitance.

Et pourtant les équipementiers poussent les campagnes de sensibilisation et de formation. À l’instar de Meyle France, qui a renforcé son dispositif technique et qui constate une demande montante sur cette technologie. Cependant, toujours dans le sondage Zepros, la moitié des répondants affirmait avoir été formé sur le sujet, quand l’autre moitié ne semblait pas encore prête à se lancer. 
Illustration du décalage entre l’évolution d’un parc et la compétence technique réelle des ateliers, révélé par Daf Conseil. 

Les Français intimidés par la mécanique

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AUTOMOBILISTE desorienté capot

86 % des Français déclarent ne pas pouvoir réparer eux-mêmes leur voiture, faute de connaissances, et 58 % s’en sentent totalement incapables. Et 55 % se montrent intéressés par l’apprentissage de la mécanique automobile. Et à peine 38 % ont déjà réalisé une réparation eux-mêmes. Ce sont les tendances qui ressortent d’une étude menée par OpinionWay auprès d’un millier d’automobilistes en septembre dernier à la demande de Meyle.

Cette conscience de leur ignorance technique est une bonne nouvelle pour les réparateurs, qui restent pour 60 % des automobilistes « le spécialiste de confiance ». Ainsi, 73 % des Français font appel à un garagiste lorsqu’un problème technique survient sur leur véhicule. Il est ainsi sollicité pour les réparations dites complexes : système électronique (92 %), mécanique complexe (92 %) et carrosserie (90 %). Et sans surprise, l’automobiliste met le nez sous le capot pour remplacer ses éclairages et ses essuie-glaces (53 %) et la batterie (40 %). Ils sont 43 % à avoir commandé leurs pièces en ligne.

Caroline, directrice des rédactions Auto chez Zepros, décrypte mutations et enjeux de l’après-vente auto : transition énergétique, réglementations, logistique, métiers et acteurs du secteur.
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